
Économie
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Le piégeage est un levier économique important pour de nombreuses régions. Par l’utilisation respectueuse de cette ressource renouvelable qu'est la fourrure, plusieurs entreprises et artisans mettent en valeur cette matière d’une qualité exceptionnelle.
Fourrure

Malgré un déclin marqué des prix de la fourrure au cours des dernières décennies, conjugué à la perte d'habitat , les activités de piégeage génèrent encore des revenus substantiels. Le Québec est globalement la province la plus importante en termes de vente de fourrure sauvage au Canada, suivi de proche par l’Ontario. Le commerce de la fourrure (sauvage et d'élevage) apportait par exemple plus de 800 millions $ à l’économie canadienne en 2013. Plus de 85% des vêtements en fourrure sont d'ailleurs fabriqués à Montréal.
Outre la vente des fourrures, le piégeage engendre également des retombées économiques découlant des dépenses des piégeurs pour l’exercice de leur métier. Au Québec, ces retombées se chiffraient à plus de 12 millions de dollars en 2012. Le piégeage est reconnu comme moteur économique régional du Québec. D’ailleurs, le piégeage permet encore de fournir de la nourriture, de l’habillement et des revenus d’appoint parfois indispensables aux familles des piégeurs habitant des collectivités rurales ou éloignées.
Mise en valeur

Pour la plupart des piégeurs, l’activité se limite souvent à capturer des animaux à fourrure et à les mettre en marché sous forme brute : des peaux séchées. La fourrure est donc le produit principal issu du piégeage mais il n’est pas exclusif. La mise en valeur des animaux prélevés peut aussi se faire de bien d’autres façons et est même encouragée.
Une fois la fourrure retirée, certaines espèces peuvent être préparées et consommées. Ainsi, le castor, le rat musqué, le lynx, l’ours noir et l’écureuil bien apprêtés ont de bonnes propriétés nutritives, voire même de grandes qualités gastronomiques.
Certaines autres pièces anatomiques des animaux à fourrure (os, griffes, dents) sont également utilisées en artisanat et commercialisées. Imaginez vous que la graisse peut même se transformer en savon!
Apprenez-en plus : Mise en valeur de l’ours noir





